écrire son histoire de vie
La pensée vole et les mots vont à pied, voilà tout le drame de l'écrivain.
Julien Green 1900 - 1998
Il n'y a plus de veillées, donc plus de transmission verbale mais la curiosité des nouvelles générations reste entière et vivace face aux récits de vie, écrits par les grands-parents ou les parents. Mais c'est un exercice difficile, plus difficile que celui d'écrire un roman ou bien encore des poèmes. Pourquoi ?
Le travail de mémoire fait remonter des émotions, des souvenirs auprès d'êtres chers, retrace les joies et les peines d'une époque révolue etc. et tout ceci contribue à perturber le processus d'écriture. C'est la raison pour laquelle bon nombre de manuscrits autobiographiques ont été commencés sans jamais avoir été terminés et... c'est dommage !
Mais un jour arrive où vous décidez de vous lancer dans l'aventure. Vous prenez votre plus belle plume et les pages se noircissent sans trop de difficultés. Une première, une seconde puis une troisième... puis très vite les souvenirs qui vous reviennent, en vrac, vous submergent et vous prenez conscience que vous n'avez pas le temps d'écrire tout ce qui vous vient à l'esprit.
Et là se posent de sérieuses interrogations auxquelles je me suis appliquée à répondre dans l'ouvrage intitulé : Ecrire ses mémoires, pour qui ? pour quoi ? comment ? qu'une expérience d'une vingtaine d'années au service de la plume me permet de vous faire partager.
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